vendredi 9 mai 2014

Le métro entièrement automatisé



           Le premier métro entièrement automatisé au monde, a été mis en service, chez nous, en France, en 1983. Son nom est Val. Il a vu le jour à Lille et s'est ensuite développé dans le monde entier. Aujourd'hui 6 villes, reparties sur l'ensemble du globe, en sont dotées (Lille, Rennes, Toulouse, Chicago, Taipei et Turin) et une dizaine de villes est en cours d'équipement (Nuremberg, Budapest, Barcelone, São Paulo,...).

           En 2009, l'entreprise Siemens a dévoilé l'évolution de son métro Val qui porte le nom explicite de Néoval. Ce projet se décompose en deux systèmes de transports : l'Airval et le Cityval. Le premier a été conçu spécialement pour équiper les aéroports et le second devrait faire son apparition au cœur de plusieurs métropoles dans la décennie à venir. Contrairement au métro « classique », ces deux types de transports roulent sur des pneus et ne possèdent pas de conducteurs. Il sont constitués de 1 à 6 voitures, offre une capacité qui peut varier de 1000 à 30000 passagers par heure et par minute et fonctionne 24h sur 24 7 jours sur 7.

       Quatre innovations majeures sont présentes dans Néoval : un design novateur et adaptable suivant les villes, un nouveau système de guidage, un stockage embarqué de l'électricité et un système de conduite des rames permettant de communiquer avec les appareils au sol.
Le nouveau design permet de reconfigurer l'aménagement intérieur suivant les heures de pointe et les périodes creuses. Il permet aussi d’optimiser le confort des passagers grâce à de larges vitres qui améliorent la luminosité et accentuent la sensation d’espace.

         Le nouveau système de guidage central diminue significativement le coût des travaux. En effet, il diminue la durée et la dureté des travaux de génie civil en simplifiant la réalisation des voies.

Le principal objectif de Siemens était de limiter la consommation d’énergie ; avec Néoval, le contrat est rempli. Le système de freinage 100% électrique, la réutilisation de l’énergie embarquée, les algorithmes d’optimisation du trafic ou le stockage d’énergie sous forme de superconducteurs ont été des éléments déterminants dans la réalisation de cet objectif.

         La meilleure conclusion est celle de Robert Lohr, président du groupe Lohr (co-réalisateur de Néoval) : « Le système est innovant, tout en faisant appel à des composants qui ont déjà fait leurs preuves en exploitation ». 



Notes attribuées à ce transport: 

Coût: 5 - Vitesse: 9 - Sécurité: 8 - Confort: 8 - Ecologie: 8 - Autonomie: 9 Capacité: 8

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